mardi 4 novembre 2014

HUMOUR-2-FOOT !!!!!!!













Attention, mon blog lavisdunpassionne déménage, et fait peau neuve! C'est désormais un site internet qui vous attend. Merci de le diffuser autant que possible!

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lundi 3 novembre 2014

La NBA fait son come back pour une saison pleine de promesses !


Ça y est c’est reparti pour un tour avec la NBA. La saison régulière a enfin commencé et on a déjà pu assister à des matchs d’une rare intensité pour un début de saison! Je pense tout de suite aux deux matchs des Bulls, sur leur parquet face à Cleveland perdu dans les prolongations, au premier match des Spurs gagné avec un point d’écart, les Lakers qui accusent déjà quatre défaites en autant de matchs, le Heat de Miami qui redevient le Heat de Dwyane Wade et réalise pour l’instant un sans fautes avec trois victoires en trois matchs, Oklahoma sans Kevin Durant qui en est déjà à deux défaites en trois matchs et perd en plus Russel Westbrook pour un mois, bref, ça en fait des choses à dire!

Commençons par le plus attendu, le retour de Lebron James à Cleveland, très discret pour son premier match (4/10 aux lancers et 1/5 aux trois points pour un total de 17 points) et une défaite 90-95 face aux Knicks de New York, emmenés par un Carmelo Anthony de grande classe (25 pTs). Tout avait pourtant été fait pour que la fête soit au rendez-vous, un petit clip retraçant sa carrière à Cleveland, une ambiance de folie avec un speaker en feu et la traditionnelle image du « King Lebron » se tapant les mains pleines de poudre vers le public. Certes, mais à trop vouloir en faire, ils en oubliaient le plus important, le match.

Séance de rattrapage deux jours plus tard avec un déplacement périlleux sur le parquet des Bulls de Joachim Noah et le premier choc de cette saison à l’Est. 36 points, 8 rebonds et 4 passes décisives pour James, 8 points et 13 rebonds pour Noah qui s’est fait sortir après ses six fautes. À noter une nouvelle fois le très bon match de Kyle Irving et de Kevin Love, 23 points pour le premier, 16 points et 16 rebonds pour le deuxième pour son deuxième double-double en deux matchs.

Les champions sortant, les Spurs de Tony Parker (19 pts) ont eux perdu chez les Suns de Phoenix, Isahiah Thomas finissant meilleur marqueur du match avec 23 points. Le premier match avait été riche en intensité pour San Antonio avec un panier à 3pts réussis par TP dans les derniers instants de la partie face au Dallas de Dirk Nowitzki. Son quatrième du match, record personnel égalé.

Oklahoma pendant ce temps là perdait ses deux premiers matchs face au Portland de Nicolas Batum – auteur d’une grosse deuxième mi-temps dans ce match, finissant avec 16 points dont 10 inscrits en sept minutes et muselant à la perfection la pile électrique Russel Westbrook – et face à l’équipe qui continue de progresser, les Clippers de Los Angeles du duo magique Griffin-Paul, perdant au passage Westbrook pour au moins 4 semaines. La confiance n’était donc pas forcément au rendez vous avant de recevoir Denver mais après un match maîtrisé de bout en bout, le Thunder s’impose 102-91.

Et puis, comment passer outre le terrible début de saison des Lakers de l’éternel Kobe Bryant, quatre défaites en autant de rencontres, à chaque fois sur un score large :  -18 face à Houston, -20 face à Phoenix, -23 face au Golden State Warriors et enfin un début de révolte qui ne suffira pas pour battre les Clippers. Kobe dans tout ça? 31 pts, puis 19, 28 et 21. Le job est fait, mais il est trop peu entouré en ce moment pour prétendre à une place en playoffs. Jeremy Lin est la grosse déception de ce début de saison.

Enfin, je ne peux vous quitter sans vous parler d’Anthony Davis, bien parti pour confirmer son statut de nouveau phénomène NBA à seulement 21 ans. Passé tout proche du triple double pour ses deux premiers matchs (26pts – 17 rbds et 8 contres pour le premier, 31pts, 15 rbds et 9 contres pour le deuxième), il s’affirme comme le meilleur espoir américain du moment.

Retour maintenant sur la conférence Est, dominée pour l’instant par le Heat et un Cris Bosh en feu. Déjà deux double-double pour l’ancien ami de Lebron James, et une complicité avec Dwyane Wade qui n’est plus à prouver dorénavant. Les Bulls suivent juste derrière avec un Pau Gasol qui continue de mettre des paniers et un Noah toujours présent dans la raquette.

Équipe surprise l’année dernière, les Pacers d’Indiana tardent à se mettre en route et restent sur deux défaites consécutives face à Memphis et Atlanta, l’absence de Paul Georges et le départ de Stephenson se faisant cruellement sentir. Je finirais par les Celtics de Boston et le retour d’un joueur que j’aime beaucoup, Rajon Rondo, qui commence peu à peu à retrouver son meilleur niveau après sa rupture partielle des ligaments croisés du genou.

mardi 28 octobre 2014

Bilan J11 : Lyon relance la Ligue 1, le PSG en profite.




Nous étions donc bien pressés de voir ce choc entre Lyon et Marseille dimanche soir à Gerland. Si l'intensité a bien été au rendez-vous, si l'envie des deux équipes de gagner faisait plaisir à voir, il faut bien dire que ce choc a un peu trop souvent laissé sa place à pas mal de déchet technique et de fautes de part et d'autres. L'OL a donc réussi à faire plier l'OM après ses huit victoires consécutives. Tel un symbole, c'est encore l'Olympique Lyonnais qui met fin à cette série, comme lors de la saison 98-99 si chère à Roland Courbis. Le Lyon d'Hubert Fournier avait donc choisi de commencer par attaquer pour répondre à l'habituel pressing tout terrain des marseillais. Pour une fois, on a vu que face à une équipe qui n'est pas limitée techniquement, Marseille a eu du mal, en tout cas en première mi-temps. 45 premières minutes donc, qui accouche presque d'une souris tant les occasions se font rares. Mendy et Djadjédjé semblent perdu au milieu de terrain et se font manger par Ferri et Tolisso notamment. Gignac est esseulé, Thauvin provoque mais comme (trop) souvent n'est pas précis dans le dernier geste et Gonalons tient la baraque côté lyonnais. La mi-temps va réveiller les marseillais qui retrouvent un peu de leur jeu et c'est dans leur temps fort que Gourcuff marque. Et quel but! Hubert Fournier avait pris le parti d'attendre les marseillais pour mieux les prendre en contre, c'est pourtant sur une attaque placée et une erreur de placement d'Imbula que Gourcuff ouvre la marque après un joli râteau et une frappe puissante du gauche qui vient se loger sous la barre de Mandanda. Ne reste plus qu'à tenir et attendre les marseillais, ce que les lyonnais ont plutôt bien faits n'étant plus vraiment mis en danger à partir du moment où ils ont mené au score.


Principal bénéficiaire de ce résultat, le PSG, toujours invaincu et qui commence donc à combler son retard au prix d'un match bien maîtrisé face à des bordelais dépassés. Le bon début de saison leur permet de rester quatrième mais la dynamique du moment n'est guère rassurante pour les hommes de Willy Sagnol. Perdre au parc n'a rien de dramatique mais le manque de conviction et d'allant de cette équipe pourrait vite devenir dangereux. Avec un seul tir cadré concédé en 90 minutes, la paire Tiago Silva - David Luiz a tenu la baraque et devrait sous peu être à son meilleur niveau. Quand on sait que marquinhos revient de blessure, c'est sûrement le moment pour faire récupérer David Luiz d'aun enchaînement de matchs qui n'ont pas aidé à aire disparaître ses douleurs au genou. On a vu un Pastore en faux neuf et dépositaire du jeu parisien, un Matuidi qui retrouve des jambes et pour qui, lui au contraire, enchaîner les matchs semble primordial, un Serge Aurier qui s'est bien battu et a proposé plusieures solutions sur son côté droit et un Lucas  assez virevoltant, qui inscrit deux buts sur pénalty et qui égale donc son nombre de buts marqués l'an dernier. De bon augure pour celui fraîchement rappelé par Dunga en Seleçao. Voilà donc le Paris Saint germain revenu à quatre points de l'OM et plus qu'une journée avant le classico français.


En parlant de classico, comment ne pas dire un petit mot sur le Real-Barça de ce samedi après midi. Quel match! Et quelle équipe de Madrid, emmené par des joueurs efficaces, rapides, propres, qui ne rechignent pas à défendre. Et dire qu'on avait Ancelotti en Ligue 1, c'est bien dommage, les entraîneurs de ce talent ne sont pas légions. Mais revenons en au championnat de France qui avait débuté vendredi soir par une vraie surprise, la défaite de Toulouse à domicile face à des lensois, interdits de recrutement et privés en plus de nombreux joueurs avant ce déplacement! L'occasion de voir quelques jeunes pousses lensoises qui ont su saisir leur chance pour venir endiguer les plans de Casanova. Nantes, eux, continuent leur beau parcours en allant s'imposer à Evian avec un nouveau but du magasinier de la boutique du PSG et s'intercale entre Saint Etienne et Bordeaux à la cinquième place. Les verts justement, vainqueur difficle de Metz sur le score d'1-0 grâce à une volée de Gradel, qui continuent de gagner leur match sur le plus petit des scores et en se montrant toujours aussi timide. Être quatrième en ayant mis onze buts en onze matchs et avec une différence de buts de +1, c'est dire à quel point on s'enthousiasme au stade Geoffroy Guichard.


A la septième classe du classement, on retrouve les niçois, à égalité de point avec le voisin monégasque. Et oui car aussi étonnant que cela puisse paraître, s'il y avait un match à ne pas louper ce weekend c'était au Roudourou les guingampais ont littérlement explosés après leur match de coupe d'europe ce jeudi. Les niçois en ont profité. Enfin, Carlos Eduardo en a bien profité pour inscrire un quintuplé (retenez bien ce jour, je pense pouvoir annoncer sans risques que je n'utiliserais plus ce mot de l'année) et de bien belle manière en plus, surtout son coup franc pour l'égalisation, une merveille. Le voisin monégasque lui, continue à remonter vers la tête du classement et se trouve désormais à trois petits points de Lyon. La prochaine réception de Reims pourrait leur permettre de rentrer dans le top 5, un minimum pour un groupe de cette qualité. Toujours est-il que Jardim s'adapte de plus en plus au championnat de France et semble en plus trouver les joueurs importants de sa saison, avec un Ferreira-Carrasco en feu depuis deux matchs. Pour finir, un dernier mot de Lille, le LOSC de René Girard, qui n'en finit plus de tomber dans les profondeurs du classement et qui ne propose plus grand chose à ses supporters. Et pourtant ils n'ont même plus la Coupe d'Europe.

Mes tops de la journée :
  1. Carlos Eduardo : Avec cinq buts dans le même match, difficile de ne pas être numéro 1. Cinq beaux buts qui plus est. Nice a eu le nez creux en obtenant le prêt du joueur de Porto.
  2. Yannick Ferreira Carrasco : Un but et deux passes décisives pour le jeune belge de l'AS Monaco, chargé de dynamiter les défenses adverses. Contrat rempli pour lui.
  3. Anthony Lopes : Il s'affirme comme l'un des meilleurs gardiens de notre championant à seulement 24 ans. De bon augure pour Lyon.
Mes flops de la journée :
  1. Jonas Lössl et sa défense : Encaisser sept buts à domicile ne doit pas être simple Quand en plus le gardien s'y met et rate complètement son dégagement, qui profite à Pléa... La sentance est irrévocable.
  2. Florian Thauvin : Même s'il n'a pas fait son plus mauvais match à Lyon ce dimanche, son manque d'efficacité commence à se voir et Alessandrini est bon à chaque fois qu'il rentre. A suivre.
  3. Cédric Mongongu : Pour sa faute sur Gakpé qui permet à Nantes d'ouvrir le score. La charnière avec Mensah a pris l'eau tout au long du match.

mercredi 22 octobre 2014

Bilan J10 : Vivement la J11!!!



Et bien, gros weekend remplis d'actualités en Ligue 1 pour le compte de cette dixième journée. Sans revenir sur les débordements et leur traitement médiatique, il est désormais temps de s'intéresser au contenu de nos clubs français! Parce qu'encore ce weekend, on a vu des matchs plutôt sympas.
L'OM continue d'écraser ses adversaires en première période pour ensuite mieux gérer en seconde, une sorte de rouleau compresseur qui en est maintenant à huit victoires consécutives. Ceux qui disent qu'elles ont été obtenu contre des adversaires logiquement plus faibles n'ont pas tort, mais les deux matchs face à Toulouse et Saint Etienne, deux bonnes équipes de notre championnat sont quand même intéressants.

Lyon, qui a une nouvelle fois raté son début de championnat, se reprend cette fois plus vite que d'habitude et vient se placer à la quatrième place, un point derrière Bordeaux et le PSG et à huit points de l'OM. Autant vous dire que le prochain match vaudra son pesant d'or et on saura en tirer les conclusions qui s'imposent. Les lyonnais ont donc remporté face à Montpellier leur quatrième victoire à domicile de suite, en s'imposant 5-1 dans un match très rythmé et avec un groupe quasiment au complet. Avec une défense Jallet - Bisevac - Umtiti - Bedimo, c'est du sérieux. On remarque quand même qu'il y figure deux anciens du PSG, alors voilà au moins un club qui a compris comment profiter de l'arrivée des qataris! Placé devant eux, Gonalons continue à être l’emblème du club, celui qui fait le lien entre les jeunes et les plus vieux, et qui sur le terrain, fait aussi le lien entre phases offensives et défensives. Pour compléter le travail de sape de Gonalons, on trouve Ferri et Tolisso, chargés aussi de se projeter vers l'avant et d'alimenter les joueurs offensifs en ballon : on pense évidemment à Gourcuff, véritable dépositaire du jeu lyonnais sur ce match là. Tous les ballons sont passés par lui, il inscrit en plus un doublé, bref, on sent qu'il ne lui manque plus que le rythme pour revenir à son meilleur niveau. Seul problème, le rythme, ça fait maintenant quatre ans qu'on attend qu'il le retrouve. On espère simplement pour lui qu'il sera dorénavant épargné par les blessures car c'est un vrai plaisir que de le voir jouer. Et puis en duo d'attaque, la paire Lacazette - Fekir, du feu dans les jambes pour ces deux joueurs très généreux. Le but de Fekir montre qu'il a du talent, cette balle piquée au dessus du gardien, nombre d'attaquants auraient choisi la frappe en force ou le plat du pied-sécurité. Tant qu'il continue à être entouré comme il est, il pourra exprimer son talent sans être la star de l'équipe. Souvenez vous de Benzema, il a su s'imposer par son talent, mais aussi car dans l'équipe, il y avait des tauliers bien plus importants (Juninho, Malouda, Cris pour ne citer qu'eux). On souhaite le même destin à Fekir, même si on attendra un peu avant de s'enflammer quand même. Le football est un sport où les promesses sont très difficiles à tenir...
Toujours est-il que c'est le choc des Olympiques qui nous attend à Gerland dimanche soir, et il s''annonce explosif tant les deux équipes sont celles qui proposent le plus de jeu à leur supporters.
En tout cas, on peut raisonnablement penser que le PSG scrutera d'un œil averti ce choc de la onzième journée de Ligue 1.

Le PSG justement, qui s'est donc imposé 3-1 face à Lens sur la pelouse du Stade de France. enfin, si on peut encore appeler ça une pelouse... Une équipe lensoise vaillante mais qui a cédé face au talent de quelques joueurs parisiens, le but de Maxwell, de son mauvais pied étant juste un exemple parfait de maîtrise du ballon. Seul hic, le PSG a perdu Cavani, Zlatan ne semble toujours pas se remettre de sa blessure, les prochains matchs s'annoncent bien compliqués avec le seul Bahebeck comme attaquant d'axe! Le probable retour de Lavezzi contre les girondins de Bordeaux ne devrait pas être de trop...

Des bordelais qui n'arrivent plus à gagner et qui, peu à peu, rentrent dans le rang. Un match nul à domicile face à des caennais valeureux, autant dire que le match au parc des princes qui se profile sera compliqué. Diego Rolan, qui faisait leur bonheur en début de saison, semble retomber dans ses travers, Khazri a fait une entrée totalement ratée à une demi heure de la fin, et Cheikh Diabaté n'est sûrement pas celui par qui passera la construction du jeu.

Autre résultat qui a son importance, la victoire de Saint Etienne à Lorient dans un match terne, sans saveur ni coup d'éclat, où seul la frappe de Lemoine est venu réveiller le Moustoir. La saison s'annonce bien longue pour les merlus, qui voient revenir derrière eux Bastia, vainqueur à Nice sur une erreur énorme de Souleymane Diwara (seule chose à dire de ce match) et Guingamp, vainqueur surprise à Lille grâce à une tête de Beauvue et au premier but de leur recrue danoise Schwartz. Enfin, Monaco continue sa remontée au classement et revient à quatre points du PSG, on peut raisonnablement penser qu'ils viendront se mêler à la lutte pour les places européennes d'ici deux à trois journées.

Mes tops de la journée : 
  1. Yohan Gourcuff : "Guess who's back, back again". Première titularisation de la saison, deux buts, peu de déchêts, une belle activité, et une interview au micro de Canal+ à la mi-temps où on comprend tout de suite qui est son père.
  2. Maxwell : c'est son centre qui est repris pour Cabaye pour l'égalisation du PSG, il inscrit le deuxième but d'un superbe lob pied droit et c'est sur son centre que Cavani obtient le pénalty permettant au PSG de se mettre à l'abri. Du grand Maxwell.
  3. Christophe Jallet : jamais dépassé, précieux dans la relance, toujours disponible, il offre en plus à Yohan Gourcuff son deuxième but sur un centre en retrait et a été impliqué dans quatre des cinq buts lyonnais. 
Mes flops de la journée : 
  1. Djibril Sidibé : il rate la balle de l'égalisation sur un raté énorme, seul face au but, avec le temps de voir arriver le ballon, mais l'envoie finalement en touche. Il s'est souvent fait déborder et n'a pas su tenir son côté.
  2. Souleymane Diawara : Se faire prendre par l'effet d'un ballon, à 35 ans, après autant de matchs en Ligue 1 et en plus rater son dégagement qui permet à Ayité de filer seul au but, du Souley dans le texte. 
  3. Nicolas Rainville : il a sifflé la fin du mach vendredi soir à la 59ème minute. Merci à lui.

lundi 20 octobre 2014

Quand la logique répressive du "tout sécuritaire" affiche une fois de plus ses limites.




Tout commence donc vendredi soir à Saint Denis où le Racing Club de Lens reçoit le Paris Saint Germain pour ouvrir la 10e journée de Ligue 1. Réquisitionné pour des travaux, le stade Bollaert est indisponible et dans un souci purement économique, les lensois optent pour le Stade de France, si souvent inoccupé, pour recevoir le PSG, l'OM et le LOSC : grosse affluence = grosse rentrée d'argent. Seulement voilà, match classé à hauts risques par la préfecture de police, notamment à cause de la fameuse banderole déployée par les supporters du PSG huit ans plus tôt face au même club ch'ti, c'est l'organisation qui en a pâtit. Comme d'habitude en France, qui dit gros évènement, dit mauvaise organisation. Le tout sécuritaire ou la tolérance zéro devient insupportable. Trente minutes avant le début du match, les contours du Stade de France sont remplis de files d'attentes à n'en plus finir, chaque tribune nécessitant trois points de contrôle, et rendant la fluidité compromise. Sur le côté? Des CRS, encore des CRS et toujours des CRS, les bras croisés à discuter entre eux, faisant de la figuration attendant patiemment un débordement qui ne viendra pas. Plusieurs supporters munis de billets n'ont pas pu rentrer ce soir là, et je ne parle même pas de supporters fichés ou autres, mais bien de familles entières venues au stade pour voir un simple match de foot simplement à cause de l'organisation. Pour quelles raisons?

On fait suivre dans la presse ce communiqué du club parisien : "entre 300 et 400 anciens ultras parisiens, dont plusieurs interdits de stade pour certains munis de billets, ont ainsi tenté d'entrer dans l'enceinte avant le coup d'envoi, sans y parvenir. Ils ont été bloqués sur le parvis par les forces de l'ordre." Plusieurs témoignages ne vont pourtant pas du tout dans ce sens là. Je vous invite à lire celui publié sur les cahiers du foot, qui est en tout point consternant (http://www.cahiersdufootball.net/article-incidents-stade-de-france-j-ai-failli-voir-lens-psg-5519). Pour rappel, la liste de ces indésirables supporters a été dressé par le PSG pour "comportement non conforme aux valeurs du club". Sauf que la Cnil et le Conseil d'État ont donné tort au PSG. Peu importe de la légalité ou non, comme le rappelait le directeur de la sécurité du club il y a quelque mois: "La légalité...ça ne veut rien dire 'c'est pas légal', c'est eux qui le disent. Mais qu'ils aillent devant un tribunal ! Honnêtement ils peuvent le faire, ça va prendre trois ans, ils vont se fatiguer. Il n'y a pas de problème...".

J'étais au Stade de France ce vendredi. À la mi-temps, j'ai aperçu un petit groupe de supporters arrivant près des portiques pour rentrer dans les tribunes et forcer le passage. Je ne savais rien de l'avant, je ne saurais rien de l'après. Une chose est sûre, à être parqué et mis de côté pendant plus d'une heure, jusqu'à la mi-temps, quand on a payé sa place et qu'on veut simplement rentrer dans le stade, l'élan de protestation et la véhémence de certains devient vite bien plus compréhensible. Comme si cela ne suffisait pas, ceux parvenant devant les grilles du stade avec un billet, étant totalement indépendants ou autre, se retrouvaient eux aussi bloqués, les stadiers ne voulant rien entendre et laissant dehors plusieurs personnes.

Au total, on dénombre quatre interpellations. Ne croyez vous pas que si l'attitude de ces 400 supporters avait été si répréhensible, le nombre d'interpellation aurait été bien plus grand? Entre les stadiers et les CRS, on dénombre pas moins de 2500 personnes mobilisées. Du grand n'importe quoi. Quand comprendra-t-on que la sécurité des gens ne passent pas par l'afflux de forces de l'ordre ni par l'application de mesures toujours plus en contradiction avec les pseudos valeurs républicaines de ce pays. Le tout répressif et la politique de gestion du risque a déjà maintes fois montré ses limites et commet la grave erreur d'assimiler la déviance à la délinquance, le désordre au crime.

Autre exemple qui saute aux yeux, les débordements et l'envahissement de terrain à Nice. On essaye de nous faire croire que c'est la faute d'un gardien de but remplaçant, venu fêter sur la pelouse la victoire de son équipe en agitant un drapeau corse, que les choses ont dégénéré? C'est pourtant faire une complète abstraction du contexte et des décisions politiques et sécuritaires absurdes prises en amont qui ont fait régner cette ambiance et qui ont pour le coup déclenché les hostilités! Outre une interdiction de déplacement entre la Corse et Nice de toute personne "se prévalant de la qualité de supporter du club du SC Bastia", qui constitue déjà en soi une mesure radicale plus que banalisée en France (et pourtant en contradiction totale avec les valeurs de la "République"), il y a en plus cette volonté d'Adolphe Colrat d'interdire "le port, la détention et l'utilisation de tout objet ou vêtement à l'effigie de la Corse ou d'un club sportif corse" à proximité du stade. Mais où va-t-on?! Après une telle mesure, ne pouvait-on pas raisonnablement imaginer la réponse des bastiais? Le sparadrap rouge sur la tête de Maure du maillot bastiais faisait office de symbole mais soyons honnête, qui en aurait parlé? Hormis le maire de Bastia...

Une des réponses à la stigmatisation est la provocation. Si elle n'est pas forcément la plus adroite, elle a au moins le mérite d'être une réponse autant qu'une dénonciation. Alors oui le geste du gardien Jean Louis Leca, venir agiter son drapeau corse n'est pas bien malin, mais comment peut-on oser ne tomber que sur lui et pas sur la bêtise complète de l'arrêté préfectoral? Inutile de compter sur les hommes politiques là dessus, voyez donc la réaction d'Estrosi, maire de Nice sur Twitter : 


Rappelons  que c'était quand même ce grand monsieur qui avait voulu interdire tous les drapeaux étrangers dans sa ville de Nice pendant la Coupe du Monde. Une bien belle initiative dans un pays qui se veut être un modèle d'intégration. Le changement apporté dans son arrêté, en remplaçant "corse" par "sc bastia"  montre s'il y en avait encore besoin et non sans ironie, à quel point ce personnage peut faire preuve d'ouverture...

Quoiqu'il en soit, soyons rassuré, ce sont bien Jean Louis Leca et l'arbitre de Lens PSG qui ont fait les gros titres des journaux le lendemain. Évidemment, ce sont eux les personnages du weekend. Et comme le dirait Daniel Pennac, "Ce n'est pas en altitude que niche la vérité, c'est vers le bas. Elle gîte. Faut descendre. Faut creuser."



mercredi 15 octobre 2014

Entre espoir et désespoir...



Paradoxe saisissant hier sur notre football français, puisque les A et les espoirs jouaient un match ce mardi. Un match amical contre l'Arménie pour les uns, un match qualificatif pour l'Euro contre la Suède pour les autres. Autrement dit, s'il y avait un match où l'enjeu était d'importance, c'était bien celui des espoirs.

Florian Thauvin, Layvin Kurzawa, Gianneli Imbula, Paul Georges N'tep, Geoffrey Kondogbia, Samuel Umtiti... Ils sont presque déjà des stars de notre Ligue 1, la jeunesse dorée française, celle qui doit s'affirmer pour l'Euro 2016 et nous aider à remporter cette compétition chez nous. Malheureusement comme souvent, on la voit sûrement un peu plus belle que ce qu'elle est vraiment. Huit ans maintenant que la relève française ne parvient pas à se qualifier ni pour l'Euro ni pour les JO. La dernière fois, c'était avec Jeremy Toulalan, Steve Mandanda, Yohann Gourcuff, Julien Faubert, Jimmy Briand où encore Rio Mavuba. Arrivés en demi finale, ils s'étaient fait éliminer par les Pays Bas de Klaas-Jan Huntelaar. 

Depuis, c'est la traversée du désert et même pire encore, le désespoir. Petit rappel des faits. En 2006, les barrages qualificatifs pour l'Euro 2007 opposent la France à Israël. Après un match aller conclut sur le score de 1-1 à Caen, les espoirs emmenés cette fois-ci par Benzema, Nasri, mais aussi Ebondo, Bourillon ou Zubar s'inclinent 1-0 en Israël sur un but marqué à la 93ème minute. Malgré cet échec retentissant, René Girard reste à la tête de l'équipe avec en point de mire la qualification pour l'Euro 2009. Premier de son groupe avant la dernière journée et donc en passe d'être directement qualifiée, la France se rend au Pays de Galles, mène 2-1 à un quart d'heure de la fin pour finalement s'écrouler et prendre trois buts dans les quinze dernières minutes. Eric Mombaerts le remplace juste avant les barrages (par exemple, c'est un peu comme si on avait remplacé Deschamps avant le match contre l'Ukraine...) et la France tombe sur un os, l'Allemagne, où figure notamment Manuel Neuer, ou encore Mesüt Ozil, qui seront sacrés un an plus tard. Là encore, scénario cruel, après un match nul 1-1 au match aller en Allemagne, la France perd 1-0 sur un but d'Höwedes à la... 89ème minute.
Vient ensuite la non qualification pour l'Euro 2011, suite à un parcours catastrophique en poule où la France finit 3ème derrière l'Ukraine et la Belgique. On peut quand même noter la relative faiblesse du groupe français de l'époque où seul Mamadou Sakho fait figure de réussite. Avec une attaque composée d'Anthony Modeste, Jires Kembo Ekoko et Franck Tabanou, c'est sûr que ça n'aide pas. Quoiqu'il en soit, Mombaerts dispose désormais d'un groupe de qualités, où figure notamment Raphaël Varane, Eliaquim Mangala, Antoine Griezmann, Rémy Cabella ou encore Alexandre Lacazette. Après avoir gagné 1-0 à domicile, l'équipe de France se rend en Norvège sûre de sa force. Seulement voilà, rien ne se passe comme prévu, les joueurs sont absents, manquent d'agressivité et semblent peu concernés. résultat, 5-1 pour la Norvège à l'heure de jeu, pour un score final de 5 buts à 3. On apprend dans les jours qui suivent que cinq joueurs avaient délaissés le camp des bleus entre les deux matchs pour faire une petite virée nocturne à Paris. Rentrés au petit matin et pas dans un très bon état, c'est surtout le rôle de Yann M'vila qui est pointé du doigt, étant redescendu des A pour venir encadrer les espoirs et principal investigateur de cette sortie.

Et voilà qu'hier soir, la France a continué dans sa capacité à se démobiliser au moment crucial. Un parcours sans fautes sous Willy Sagnol (7 victoires et 2 nuls), qui finalement décide de s'engager chez les girondins de Bordeaux, et est remplacé par Pierre Mankowski, des joueurs qu'on nous vend comme concernés, sérieux et prêts à en découdre. Une victoire 2-0 à domicile au match aller, tout semble se passer au mieux, on en vient même à se projeter et à rêver d'une possible victoire à l'Euro 2015. Et patatra. À Halmstad hier, c'est la douche froide. Comme si la défaite ne suffisait pas, le scénario a aussi sa part de cruauté :  3-0 pour les suédois face à des français apathiques, incapable de créer du mouvement, avec deux blocs coupés en deux sans aucun liant (Kondogbia Imbula Tolisso), qui nous rappelle les trois milieux défensifs utilisés en même temps par un certain Raymond Domenech (tiens tiens, Mankowski ne faisait-il pas parti de son staff en équipe de France..?). Quand soudain, l'exploit, la belle remise de Thauvin pour le but de Kurzawa à la 87ème! Et si finalement on ne nous avait pas menti, et si ces français là étaient réellement plus concernés, plus modestes? À voir la réaction du buteur chambrer les suédois de manière bien provocante alors qu'il reste quelques minutes à jouer, les français se sont une nouvelle fois vus trop beaux. Deux minutes plus tard, un corner, une erreur flagrante de marquage et la Suède repasse devant. Les bleuets sont une nouvelle fois éliminés. Kurzawa devient l'arroseur-arrosé et on repart comme d'habitude de zéro. 

Encore un scénario catastrophe, espérons que les instances du foot français se penchent réellement sur le souci, car autant de fois de suite, ce n'est plus un hasard.
On attend maintenant le remplacement de Pierre Mankowski, dont le seul fait d'armes est d'avoir remporté le championnat du monde U20, compétition qui n'a pas réellement d'intérêt tant les catégories d'âges ne veulent plus rien dire aujourd'hui. Ne nous inquiétons pas trop pour lui, il fait partie de cette merveilleuse famille qu'est la FFF et ne devrait pas tarder à retrouver un poste : 

Ne soyons pas trop critique, il a quand même reçu le trophée en 2006 du meilleur entraîneur picard de l'année. Ah excusez moi, on me glisse dans l'oreillette qu'il n'y avait finalement pas de trophée.

lundi 6 octobre 2014

Bilan J9 : Un temps additionnel qui en dit long...




Dernière journée avant la trêve internationale, on a dépassé le quart du championnat, il est donc temps de dresser un premier vrai bilan de cette saison 2014-2015. Marseille seul leader consolide sa première place grâce à sa victoire acquise à Caen dans les dernières secondes du match. Caen qui a joué quatre matchs à domicile, pour quatre défaites, ne semble pas apprécié le retour à d'Hornano. Après deux matchs à la MM Aréna du Mans à cause des jeux équestres mondiaux, il faut avouer que les normands ont seulement affronté le PSG et l'OM. Pas simple.

Cet OM là n'en finit donc plus de gagner, et semble à l'image de son entraîneur avoir en lui une certaine grinta argentine. Le parallèle entre le fantasque Bielsa et l'indolent Blanc est saisissant sur le match de ce weekend. Quand l'un saute, hurle et harangue ses troupes, l'autre ne bouge pas. Quand l'un fait tout pour transmettre son envie de gagner à son groupe, l'autre contamine les siens de sa peur bien française d'être rejoint au score. Vous me direz, à l'égalisation caennaise, il reste encore dix petites minutes à jouer tandis que Monaco rattrape le PSG dans la dernière minute. Ca laisse moins de temps pour se jeter dans la bataille. Mais à voir justement les dix dernières minutes des parisiens, recroquevillés autour de leur surface, à balancer n'importe comment en avant et à laisser les monégasques croire en leur chance, ce que tout le monde voyait arriver est arrivé. Comme face à Lyon, un cafouillage énorme dans la surface et un ballon qui arrive dans les pieds de Martial on ne sait pas trop comment pour finir au fond des filets. À cet instant de la partie, Blanc avait déjà dû sortir Verratti sur blessure à la mi-temps, et avait remplacé Pastore par Cabaye, pour encore une fois un remplacement qui a pénalisé l'équipe. Ni Verratti, ni Pastore au milieu? Très étonnement, on ne voit plus de sorties de balles propres, de relances dans les pieds. On choisit d'apporter plus de poids, plus de pressing. Beau résultat. Quand on voit que Jardim fait rentrer Bernardo Silva, Martial et Germain dans les vingt cinq dernières minutes, on se demande lequel des deux a le plus envie de gagner le match. À tous ceux qui pleuraient de ne pas voir de français dans cette équipe, ou trop peu, rassurez vous, Laurent Blanc est en train de franciser l'équipe et de la rendre frileuse, voir même peureuse de prendre un but quand l'Olympique de Marseille de Bielsa est en train, elle, de vouloir à tout prix marquer des buts. Malheureusement en France, on en est encore à se demander laquelle des deux solutions est la meilleure.

Les deuxièmes du championnat sont donc les girondins de Bordeaux, malgré leur match insipide en terre champenoise. Une défaite 1-0 avec un but de Fortes tombé du ciel puisqu'il marque sur un centre et Reims crée l'exploit de gagner ce match sans aucun tir cadré. Bordeaux retombe lui dans ses travers de l'an dernier ne parvenant pas à accélérer le jeu et ne se montrant que très peu dangereux. Toujours est-il qu'avec 17 points en 9 journées, l'objectif est largement atteint pour les bordelais.

L'autre sensation du weekend, c'est le retour de l'Olympique Lyonnais, qui gagne 3-0 contre des lillois pourtant meilleure défense du championnat et qui n'avait encaissé que deux buts jusque là. À Lyon, avec un groupe presque au complet, ne manquant plus que Grenier et Fofana comme possibles titulaires, retrouve de très belles couleurs, vient de prendre un point au parc et de gagner contre Monaco et Lille qui sont deux prétendants aux places européennes en fin de saison. Les jeunes sont enfin encadrés par des plus vieux, la défense est solide, le milieu plutôt joueur avec Gonalons qui fait déjà office d'ancien à seulement 23 ans, et Lacazette qui s'affirme comme le meneur de l'attaque des Gones. Si en plus Gourcuff parvient à jouer 75 minutes sans se blesser, que demander de plus.

L'ennemi juré des lyonnais fait quant à lui peine à voir. Saint Étienne a perdu au stade Geoffroy-Guichard face à des toulousains dont on ne loue pas assez la volonté de jouer vers l'avant et de presser haut son adversaire, avec un Ben Yedder qui s'impose de plus en plus comme un très bon attaquant de notre Ligue 1, et qui reste sur deux saisons à plus de quinze buts et bien reparti pour renouveler la performance. Les verts ont quant à eux un véritable déficit devant et j'ai même entendu des journalistes sur Canal + dire que Brandao leur manquait. Si on arrive même plus à remplacer un joueur du talent de Brandao dans un club qui joue l'Europe, là...

La belle surprise de cette première partie de saison est sans aucun doute le FC Nantes, club interdit de recrutement, qui a perdu Djordjevic et l'a remplacé par un magasinier de la boutique du PSG, et qui se retrouve cinquième en jouant bien au foot, mais forcément en marquant très peu de buts. Et puis quel plaisir de voir cette ambiance au Stade de la Beaujoire! Du beau jeu, un public retrouvé, le FC Nantes prendrait donc la place du FC Lorient en Bretagne? N'en déplaise à certains...

Sinon, on sait à peu près quelles seront les équipes pour qui le maintien ne sera sûrement pas un problème mais qui ne pourront pas non plus espérer beaucoup plus : il semble difficile de ne pas trouver trois équipes plus faibles que Montpellier, Nice, Metz ou Rennes par exemple, et je m'inquiète plus pour Lorient, Lens ou Bastia pour qui la saison risque d'être vraiment très longue.

Mes tops de la journée :
  1. Alexandre Lacazette : Un triplé contre Lille à Gerland, sept buts en neuf matchs, il s'impose comme le leader d'attaque des lyonnais à seulement 23 ans. À croire que sa non sélection en équipe de France l'a libéré... ;)
  2. Georges-Kevin N'koudou : Le premier but de sa carrière professionnelle, et quel but! Il nettoie la lucarne de Lössl et offre une première victoire à l'extérieur pour des canaris 5èmes de Ligue 1.
  3. Wissam Ben Yedder : Parce que son but offre une victoire capitale à son club dans un stade où il n'est jamais facile de s'imposer, parce qu'il en est à sa troisième saison de confirmation et  parce que si Savidan, Gomis, Briand, Gameiro, Govou, Hoarau, Luyindula, Piquionne ou Steve Marlet ont pu être sélectionné, je pense qu'il peut raisonnablement y prétendre un jour.
Mes flops de la journée : 
  1. Laurent Blanc : ses changements coûtent des points à son équipe, un comble pour un entraîneur. Ce n'est jamais de sa faute, et l'excuse de la condition physique a assez duré.
  2. Juan Pablo Pino : Qui se souvenait du colombien passé par Monaco? Échoué en Corse après être passé par la Turquie, l'Arabie Saoudite, la Grèce puis la Colombie, il joue numéro 10 et a tout raté ce samedi avant d'être remplacé à la mi-temps.
  3. Nabil Dirar : Si son équipe a obtenu un point de son déplacement au parc, elle ne le doit sûrement pas à Nabil Dirar. Centres en tribune, passes directement en touches, contrôles râtés, c'était un florilège ce dimanche soir.